Co-construction de solutions environnementales avec les gestionnaires de l’environnement et les chercheurs – Médiation et communication aux parties prenantes
L’expérience montre que :
1. les projets de recherche se succèdent souvent sans qu’aucune « solution » opérationnelle ne permette aux gestionnaires d’améliorer la qualité des eaux côtières
2. la recherche demeure pour le grand public un objet assez mystérieux dont il ne saisit ni les mécanismes ni l’utilité.
Les parties prenantes
Les communautés de chercheurs et de gestionnaires (administrations, services de l’Etat, établissements publics, gestionnaires d’espaces protégés, que nous élargissons ici aux comités des pêches ou de conchyliculture) n’ont classiquement pas les mêmes finalités ni le même vocabulaire. Nous allons donc multiplier dans RIOMAR les ateliers associant communautés de chercheurs et de gestionnaires, de façon que chacune s’approprie le vocabulaire et les enjeux de l’autre, que des formations mutuelles soient dispensées, et que le projet produise effectivement des résultats appropriables par les gestionnaires.
Le grand public
Outre la diffusion d’informations sur la vie du projet sur les réseaux sociaux, RIOMAR s’associe à l’ONG CliMates pour sensibiliser le public aux effets du changement climatique sur les eaux côtières, travaille avec le programme de journalisme scientifique de l’Université de Versailles pour diffuser les résultats, s’engage à développer des supports de diffusion de résultats attractifs (par exemple TED Talks), et abordera les thématiques de RIOMAR avec des enfants d’écoles primaires dans le cadre d’initiatives portées par l’Ifremer (“Mon Lopin de Mer », “Adopt a Float, “Débattre sans se battre”). Une artiste plasticienne, Marie Lavault, accompagnera le projet pour nous proposer une interprétation sensible de nos thématiques de recherche.